11 mai 2024, Pompes funèbres BEMOT, spectacle

Une belle mort vaut mieux qu’une mauvaise vie

C’est dans une petite commune rurale française que les pompes funèbres Bémot officient depuis 1902. Madame Christine Brémot, quatrième génération, forte de cette lignée d’excellence funéraire, tente corps et âme de maintenir à flot l’entreprise familiale avec l’aide de son fidèle salarié Jean Creulice. Mais l’arrivée d’une stagiaire et les funérailles inattendues de la star de la chanson française vont profondément bouleverser le quotidien mortuaire de l’entreprise.Tourbillon de loufoqueries mené de main de maître et servi avec maestria.

Distribution

Auteur(e)(s) : Sylvia Bruyant

Mise en scène : Sylvia Bruyant

Comédien(ne)(s) : Brock, Sylvia Bruyant, Eva Dumont, Delry Guyon

Lumières : Marc Cixous

Costumes : Sylvie Jeulin

Scénographie : Nicolas Lemaître

Création musicale : Stéphane Corbin

Sur une idée originale de : Sylvia Bruyant et Eva Dumont

Avec les voix de: : Stéphane Corbin, Alice Raingeard, Cyril Romoli, Françoise Cadol

assistanat à la mise en scène : Julie Girost

Avec le soutien de : La ville de Chartres, le département d’Eure et Loir et l’Adami.

Coproduction : Acte 2 / Compagnie Cavalcade

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4 mai 2024 Crépuscule Flamboyant

Soprano: Floriana Pezzolo
Contralto: Eleonore Diane Dupret
Piano: Nicola Giosmin

Un magnifique programme qui nous invite à un voyage baroque et romantique grâce aux œuvres de Pergolese, Schumann, Brahms, Berlioz et Delibes.

Floriana Pezzolo, soprano, et Eléonore Diane Dupret, contralto, accompagnées au piano par Nicola Giosmin composent un trio virtuose dont le talent nourri d’une belle complicité ne cesse de ravir le public

23 mars 2024, le printemps des poètes

https://www.printempsdespoetes.com/Le-Printemps-des-Poetes

Le Printemps des Poètes

Le 5 Côté Jardin – Théâtre

(avec la collaboration du Lycée Saint-Pierre et Saint-Paul de Dreux

et le Cercle de Lecture de la Commune de Saint-Ange et Torçay)

présente

UN HAÏKU POUR TOI

Marché couvert de Dreux, Place de la Bondé – 28 100 Dreux

le samedi 23 mars 2024, de 10h00 à 12h00

Pour les 25 ans du Printemps des Poètes, quel emblème arrimer à la septième lettre de l’alphabet, dans l’écho de L’Ardeur, de La Beauté, du Courage, du Désir, de L’Éphémère ou des Frontières ?

Quel vocable de fière lignée, qui soit tout aussi déroutant, inspirant que vaste, à la fois doté d’un sens ascendant capable d’éveiller les voix hautes et valeureuses, mais lesté cependant d’injonctions brusquées, franches et quelques fois fatales ? Ce sera donc La Grâce, avec son accent circonflexe qui hausse en un instant le ton. Autrement dit La Grâce dans tous ses états, du plus sublime à celui, brutal et définitif, qui foudroie sur le coup. De grâce implorent à jamais les amants des tragédies, alors que Joachim du Bellay décèle chez Marguerite de France cette grâce et douceur, et ce je ne sais quoi… Ce «  je ne sais quoi  » qui ne cessera, siècle après siècle, de changer de registre, d’appeler à la transcendance ou à la dissonance, jusqu’à Michel Houellebecq, maître du contre-pied : Dans l’abrutissement qui me tient lieu de grâce. Car La Grâce n’est pas que divine ou bénie, pas que gracieuse, évanescente ou mièvre, pas que céleste et inexprimable. Il y a bien sûr la bonne ou la mauvaise grâce rimbaldienne, la grâce consolante de Verlaine, la grâce charnelle d’Éros, la grâce d’union mystique, la grâce du cœur et de l’esprit de Max Jacob mort à Drancy, qu’a célébré Éluard. Il y a ce chant de grâce pour l’attente, et pour l’aube plus noire au cœur des althæas, qui chez Saint-John Perse, et ces fleurs de guimauve claires, amplifie à dessein le mystère. Mais il y a surtout cet état de grâce de la parole, et du corps tout entier, que connaissent les poètes autant que les athlètes ou les aventuriers. Il est temps d’affûter nos âmes pour que la créativité, l’allégresse et la splendeur, comme on le disait des Trois Grâces de la mythologie, transcendent nos imaginaires et nos vies, quelles que soient les heures ténébreuses ou solaires. Sophie Nauleau