Sous forme de tableaux, ce cabaret un peu sauvage et très nomade offre des rencontres musicales inédites. « L’Offrande musicale », de J.S. BACH, au détour de quelques pièces baroques croise les chants tziganes, et invite l’auditeur à découvrir les chants des peuples San du désert du Kalahari au travers des compositions commandées à Clovis LABARRIÈRE.
Pour les accompagner dans ce nomadisme musical, les musiciens convient sur scène un étonnant médiateur : le Blob, cet extraordinaire organisme unicellulaire qui bouscule toutes nos certitudes sur le vivant. Par l’intermédiaire d’une scénographie vidéo, la scène se transforme en un espace propice au dialogue. Les images montrent les pérégrinations du Blob à travers les œuvres plastiques de Cédric LEBONNOIS, « LES SYMBIOSES SAUVAGES ». On le voit se lancer dans les tableaux en quête de nourriture, en déployant motifs et arabesques spectaculaires dans un environnement coloré créée par l’artiste. La vidéo forme un écrin de lumière, et installe sur le plateau l’intimité et les conditions favorables à la rencontre et au partage. « LES SYMBIOSES SAUVAGES » donnent alors à voir sur la scène la métaphore du mythe de l’émergence primordiale ayant servi à introduire ce concert.
Cédric Lebonnois est un artiste transdisciplinaire. Musicien, poète et auteur de spectacle, il est aussi plasticien. Il a choisi comme matériaux d’expression l’eau, le verre, l’agar-agar et le Blob : Physarum polycephalum, cet organisme unicellulaire étonnant. Il fait de ce dernier un véritable partenaire dans l’élaboration de ses œuvres. L’artiste joue avec la transformation de la matière, l’évaporation, et s’appuie sur la propriété physiologique extraordinaire du Blob de pouvoir se mettre en dormance lorsque les conditions de vie ne sont plus réunies. Le Blob parcourt l’œuvre et finit par faire symbiose avec l’artiste en « s’endormant » littéralement dans le tableau. Une Symbiose sauvage ! La performance s’étale sur plusieurs jours pendant lesquels l’artiste aura photographié toutes les étapes du processus de réalisation. Parmi les milliers de clichés capturés, quelques-uns seront sélectionnés pour faire l’objet d’un tirage d’Art. Les photos entrent alors en résonance avec le tableau achevé. L’œuvre de Cédric Lebonnois s’inscrit volontiers dans le mouvement de la Renaissance sauvage.
Dans la Symbiose sauvage se reflète l’urgence de repenser les rapports qu’entretiennent les humains avec l’ensemble du vivant.
En 2016, le Festival est né d’une envie collective et plurielle de démontrer que la culture se déploie également dans l’espace rural et peut fédérer de l’envie de s’impliquer au niveau individuel pour avancer tous ensemble. Ces valeurs ont motivé la formation d’un collectif d’habitants de la commune de Saint-Ange-et-Torçay rassemblés autour de trois structures également implantées sur la commune :
Le 5 Côté Jardin
Arbre Compagnie, une compagnie de théâtre
La Bouquetière, une ferme d’élevage de chèvres-mohair et un lieu d’accueil de représentations théâtrales
La Grange à spectacles, un lieu d’accueil de spectacles.
Ces structures mutualisent leur savoirs, leurs compétences, leurs équipements pour faire de chaque édition un nouveau succès. A chaque édition, le Festival Derrière les Fagots réunit plus d’un millier de spectateurs des communes environnantes, de l’agglomération de Dreux et du département.
La dernière édition de ce festival de spectacle vivant en ruralité a eu lieu les 2 et 3 septembre 2023. Et le collectif prépare déjà la prochaine édition pour aout-septembre 2025. Suivez ce lien pour les trouver !
C’est dans une petite commune rurale française que les pompes funèbres Bémot officient depuis 1902. Madame Christine Brémot, quatrième génération, forte de cette lignée d’excellence funéraire, tente corps et âme de maintenir à flot l’entreprise familiale avec l’aide de son fidèle salarié Jean Creulice. Mais l’arrivée d’une stagiaire et les funérailles inattendues de la star de la chanson française vont profondément bouleverser le quotidien mortuaire de l’entreprise.Tourbillon de loufoqueries mené de main de maître et servi avec maestria.
Distribution
Auteur(e)(s) : Sylvia Bruyant
Mise en scène : Sylvia Bruyant
Comédien(ne)(s) : Brock, Sylvia Bruyant, Eva Dumont, Delry Guyon
Lumières : Marc Cixous
Costumes : Sylvie Jeulin
Scénographie : Nicolas Lemaître
Création musicale : Stéphane Corbin
Sur une idée originale de : Sylvia Bruyant et Eva Dumont
Avec les voix de: : Stéphane Corbin, Alice Raingeard, Cyril Romoli, Françoise Cadol
assistanat à la mise en scène : Julie Girost
Avec le soutien de : La ville de Chartres, le département d’Eure et Loir et l’Adami.
Un magnifique programme qui nous invite à un voyage baroque et romantique grâce aux œuvres de Pergolese, Schumann, Brahms, Berlioz et Delibes.
Floriana Pezzolo, soprano, et Eléonore Diane Dupret, contralto, accompagnées au piano par Nicola Giosmin composent un trio virtuose dont le talent nourri d’une belle complicité ne cesse de ravir le public
Extraits des quintette avec clarinette de Brahms, Mozart et Takemitsu
Violons: Barbara Diôme et Judith Grobla
Alto : Alexandra Vilain
Violoncelle: Aude Castagna
Clarinette : Lionel Wartelle
Extraits des quintette avec clarinette de Brahms,Mozart et Takemitsu
Sérenade pour cordes de Mozart
Barbara DIÔME : Baignée dans la musique depuis sa plus tendre enfance, Barbara, originaire de Normandie, débute le violon au Conservatoire du Havre. Très vite elle intègre le Conservatoire de Région de Rouen où elle obtient brillamment ses diplômes de violon et de formation musicale. C’est déjà une violoniste passionnée tant par les rencontres avec les autres musiciens que par les échanges dans tous les domaines. Après son Diplôme d’État de professeur obtenu en 2004, Barbara se perfectionne au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève dans la classe de J.P. Wallez où elle obtient son master mention très bien. Cette formation très riche lui permet de travailler le quatuor et l’orchestre auprès de G. Takacs. Depuis 1998, elle enseigne au sein de plusieurs conservatoires et actuellement au CRC de Sèvres depuis 2010. Dans le même temps, elle se produit en sonate et en musique de chambre notamment avec J.F. Heisser. Elle participe également à plusieurs enregistrements: avec l’ Orchestre des Siècles, dans « cinéma » avec L. Korcia, ainsi que pour des documentaires, entre autre sur la maison Chanel. Actuellement, Barbara joue au sein de différents orchestres : Les Siècles, Pasdeloup, Lamoureux…sous la direction de chefs tels que G. Takacs, F.X. Roth, P. Boulez ou encore E. Krivine
Judith GROBLA, artiste plurielle, lauréate du prix Paris Jeunes Talents (2002), choisit le violon à l’âge de six ans, attirée par la fluidité de sa sonorité. Après une formation classique (Conservatoire de Boulogne, Médaille d’or du CNR de Versailles, 2000), elle goûte aux joies de l’orchestre (Colonne, Poitou-Charentes, Tours, Nice).
Passionnée par le tango, elle se produit régulièrement dans divers ensembles: La Tinta, Tangolazo, Les fleurs noires, Duo Patanegra, et participe à plusieurs reprises au festival «Paris Banlieues Tango ». Elle enregistre actuellement un disque avec le Quatuor Peregrination.
En 2003, Judith rencontre le compositeur Alain Savouret, sur lequel elle écrit son mémoire de maîtrise en musicologie (Sorbonne, 2005). Ce dernier lui fait prendre le tournant de la création sonore. Se découvrant une âme d’improvisatrice, elle étudie le jazz (Swing Romane Académie), pratique et enseigne l’improvisation libre. Elle crée également pour la danse, avec la compagnie «Les Détours» (inauguration du LAAC de Dunkerque), ou pour le théâtre (Compagnie du «Théâtre à Bretelles», à La Vieille Grille, à Paris) pour lesquels elle compose, improvise ou réalise des arrangements.
Par son toucher délicat, intense et authentique, Judith aime explorer les couleurs sonores, mais se sert aussi d’autres outils, comme la plume ou le pinceau, pour s’exprimer. En 2017, elle expose ses dessins à l’encre (Tables du Père Lachaise), et réalise les illustrations du livre d’Emmanuel Van Cappel, « Elle… émoi », publié chez L’Harmattan. Elle publie ses poésies et ses dessins sous le nom de « Juju Grobla ».
Titulaire du diplôme d’État de violon (2003), Judith exerce actuellement son métier de professeure de violon au conservatoire de l’agglomération du pays de Dreux.
Alexandra Vilain a fait ses débuts musicaux à Angers.Diplômée du CRR de Paris, du CRR d’Aubervillier-la-Courneuve
mais aussi du CRD de Bobigny ( Alto, musique de chambre, formation musicale), Elle s’est perfectionnée au conservatoire supérieur de Rotterdam.
Elle a également obtenue une maîtrise en pédagogie de la musique à l’université de Paris-Sorbonne.
Alexandra a jouée avec divers orchestres (Colonne, Pasdeloup, Lamoureux, divertirento….) Elle a également collaborée de nombreuses années à la création de spectacles avec une compagnie de danse en résidence au théâtre de Bougival. Elle a également fait de l’improvisation dirigée (soudpainting) avec le groupe Anitya et de la chanson française avec « madameS ».
Titulaire du diplôme d’état et lauréate du concours de professeur, elle enseigne actuellement au CRI de l’Agglo du Pays de Dreux.
Aude CASTAGNA , Violoncelliste, est née et a grandi à Paris. Elle étudia la musique dans plusieurs conservatoires en région parisienne et obtint ses prix de supérieure en violoncelle et musique de chambre. En 1995 après dix ans d’activité musicale à Paris (enseignement en conservatoires et concerts en récital et en orchestre) Aude s’installe à Santa Cruz en Californie, attirée par la beauté naturelle de la région et de sa vie culturelle dynamique. Aude devint assistante d’enseignement et violoncelliste principal à l’Université de Santa Cruz et obtient une maîtrise en interprétation musicale en 1997. Elle enseigna la musique en privé et à l’université de Cabrillo pendant 15 ans. Aude fonda le Paris String Quartet en 1995 et joue avec ce quatuor à cordes pour des événements privés et publics.
Lionel WARTELLE
Lionel WARTELLE est actuellement directeur de CFMI Ile de France aprés avoir été depuis 2006 directeur du Conservatoire de Musique, Danse et Théâtre del’Agglo du Pays de Dreux, classé à rayonnement intercommunal. Il est aussi clarinette solo de l’International Mahler Orchestra, dirigé par Yoël GAMZOU, entre 2007 et 2017. Cet orchestre se produit sur les plus prestigieuses des scènes européennes (Philharmonie de Berlin, Cologne, Hambourg, Leipzig, Londres, Porto, Paris). Lionel WARTELLE est également professeur invité à la Neue Philharmonie de Munich, orchestre avec lequel il a joué en soliste. Formé à la direction d’orchestre, Lionel WARTELLE est également passionné de musique de chambre. Il n’hésite pas à proposer des programmes diversifiés, au chant ou à la clarinette, ou encore des projets pluridisciplinaires avec la danse et le théâtre. Passionné par la pédagogie et la transmission de l’art, il prendra en septembre 2023, la direction du Centre de Formation de Musiciens Intervenants (CFMI) d’Ile de France au sein de l’université de Paris Saclay.
Concert du 31 mai 2009 à la Philharmonie de Berlin, Der Tagesspiegel. Udo Badelt 2 juin 2009 « Le tempérament ne manque pas à Lionel Wartelle, musicien expérimenté, qui (…) brillera avec souveraineté, seul vent parmi les cordes, dans le quintette de Brahms opus 115 pour clarinette et quatuor, avec un parfait équilibre entre force musicale contenue et libérée. » Esslinger Zeitung « Grâce à une grande écoute, une excellente réactivité et une technicité maîtrisée, l’interprétation du concerto pour clarinette en la majeur de Mozart fut une réussite (…) Lionel Wartelle, qui a également animé une master class pendant la semaine du festival, a interprété les deux mouvements rapides du début et de la fin avec une technique brillante. Il a fait défiler les passages, tournures et gammes dans une vitesse rapide tout en gardant une interprétation extrêmement contrastée et en prêtant aux différents passages une sonorité multicolore. En complément à cette grande virtuosité, il a su garder une vue formelle de l’ensemble et former un phrasé large et logique. Mais c’est le mouvement lent avec son ambiance contemplative qu’il a réussi de la manière la plus impressionnante. » Süddeutsche Zeitung « En ce qui concerne le concerto pour clarinette en la majeur KV 622 de Mozart, Gamzou a combiné le plaisir sensuel avec une légèreté galante. Le chef a fait venir la première clarinette de son International Mahler Orchestra, Lionel Wartelle, ce qui garantissait une communication parfaite. Le clarinettiste français, Wartelle, et le dirigeant israélo-américain performaient ensemble comme un duo de musique de chambre. Le son chaud et modelé avec des belles nuances de la clarinette de Wartelle bénéficiait ainsi en permanence d’un soutien mené avec rigueur. »