Découvrez Rosie Volt et son troupeau de chèvres dans une déambulation clownesque rurale ! Avec ses cris d’alpages, ses tintements de cloches, ses bêlements de chèvres et ses pépiements d’oiseaux, Rosie Volt est un bulldozer d’optimisme qui traverse la ville en semant le bonheur et la nature partout. Elle est un ouragan d’énergie et de générosité, qui joue à tout bout de champ, chante à gorge déployée, devient chèvre et appelle son bétail. En sa compagnie, on se retrouve transporté tout là-haut, au cœur des alpages ! Venez en tenue d’alpage pour profiter de cette expérience immersive au plus près de la nature
L’exposition GOSTI a eu lieu de Mai à septembre 2023
Lorsque l’on connait le parcours de Gosti, on entrevoit le personnage, car c’est bien d’un personnage dont il s’agit.
Un parcours assez chaotique entre études techniques et tentations artistiques encouragées par ses professeurs qui ne le reconnaissent pas dans l’électro-mécanique et favorisent son entrée à l’école Olivier de Serre où il reste 5 années.
Ses goûts vont à la sculpture : à 26 ans, il achète ses premiers blocs de marbre et confirme une vocation depuis longtemps pressentie, enrichie par son père (ouvrier chaudronnier) qui lui enseigne le travail du métal qu’il intègre peu à peu dans ses créations.
Ses débuts professionnels sont une alternance entre succès et calme, entre euphorie et doutes, entre opulence et vaches maigres, mais aussi entre amour et désamour. L’apparente force du corps laisse paraître un farouche besoin d’être à deux qui le détruit chaque fois que l’équation n’est pas satisfaite.
Pendant une longue période, la vie de Gosti s’apparente à un chantier de reconstruction, à l’image de ses sculptures du début : assemblages d’éclats de pierres auquel il tente de donner vie, homogénéité, cohérence et surtout sentiments.
Son domaine de prédilection se sont les visages, ce qui l’inspire : l’émotion d’une expression, la tendresse d’un regard. Les corps sont certes présents mais comme supports, ils restent bruts, rustiques, sans réelle légèreté, ne gardant avec le visage que la cohérence de la pierre. Parfois même, ils se transforment en métal ou en bronze comme pour mieux mettre le visage en exergue.
Le génie » paradoxal » de Gosti est de faire cohabiter des éléments aussi opposés que le granit et le métal avec la délicatesse et la fragilité des expressions.
Gosti c’est l’homme qui parle au cœur des pierres
Il faut le voir lire un bloc de granit sur son plateau tournant, y reconnaitre la potentialité d’une forme, l’esquisse d’un profil, la douceur d’une courbe, la brutalité d’un éclat. Sous son regard, le bloc se transforme, semble perdre de sa dureté et se prépare à s’adonner au burin.
Mais, ne nous y trompons pas, même si l’homme se sent souvent seul au milieu de ses « compagnons du silence » comme il se plaît à les nommer, c’est la panoplie complète des sentiments humains que cet artiste nous donne à voir.
Ni animal ni plante ni champignon, le blob est présent sur terre depuis un milliard d’années. Un organisme étrange et mystérieux qui passionne les chercheurs, mais aussi Cédric Lebonnois, qui l’intègre dans ses œuvres.
Il aura plaisir à expliquer la symbiose qui existe entre lui et le blob : « Le processus de la symbiose sauvage s’étale dans le temps, sur environ une semaine. Elle passe par la conception du tableau, sa réalisation sur des plaques de verre puis l’introduction de l’organisme vivant (blob) dans l’œuvre. Ensuite, je ne peux plus agir, c’est le blob qui évolue dans le tableau ». Pendant plusieurs jours, Cédric Lebonnois photographie alors son évolution pour établir une time lapse
Sortie de Résidence, vendredi 12 et dimanche 14 Mai 2023 .
Eldorado
Arbre compagnie
Théâtre corporel et marionnette
L’histoire
Marou a 11 ans. C’est une rêveuse. Elle habite dans un paysage monochrome, aride. Dans cette réalité rincée et délavée elle aime imaginer des couleurs pour réhausser. Quand sa mère meurt, sur le masque mortuaire livide et terreux, elle ajoute une fleur sur la bouche et deux étoiles pour les yeux. Soudain elle tombe sur une page de magazine clinquante qui lui fait de l’oeil. A l’intérieur d’elle, ça scintille. Marou suit la feuille qui vole au vent. Elle traverse les déserts, les mers, les zones de guerre. Elle se heurte aux passeurs, aux stoppeurs et aux gros arnaqueurs. Enfin elle arrive dans l’image du magazine. Autour d’elle, tout est couleur et scintillement. Elle y est. Mais les gens sont gris, livide, terreux. A l’intérieur, elle sent qu’elle est devenue comme eux: grise, livide, terreuse. De rencontre en rencontre, de réflexions en interrogations… par petites touches… Marou va remettre de la couleur dans son coeur, des étoiles dans les yeux et faire pousser des fleurs sur le chemin. Eldorado questionne la société d’hyper-consommation, les déséquilibres mondiaux, la place de l’humain, nos rêves et nos quêtes d’un avenir meilleur.
La compagnie
Arbre Cie porte des créations d’écriture contemporaine et s’empare de sujets de société. C’est un collectif d’artistes et techniciens d’une quinzaine de personnes dirigé par Vanessa Sanchez. La compagnie a pour souci de promouvoir le spectacle vivant, tant en salle qu’en rue, en favorisant des projets collectifs et émancipateurs. Il est vital aux yeux de ses membres, de refaire du théâtre un lieu de conscience citoyenne, intelligence collective qui passe par la confrontation de la pensée, par le biais de l’émotion et du sensible. Arbre compagnie est basée dans l’Eure-et-Loir et est notamment subventionnée par la DRAC Centre-Val de Loire, la Région Centre-Val de Loire, le Conseil Départemental d’Eure-et-Loir et soutenue par l’Atelier à Spectacle – scène conventionnée de l’Agglo de Dreux. Enfin, Arbre Cie est à l’initiative de la création d’un festival de spectacle vivant rural, le Festival Derrière les Fagots, organisé par un collectif d’habitant.e.s de Torçay.
Dates de création
Vendredi 12 mai 2023 -14h et Dimanche 14 mai 2023 – 15h30 au 5 côté jardin à Saint-Ange et Torçay (28)
Jean Jacques Rulhmann, saxophone soprano, Olivier Cahours, guitare , Alain Grange au violoncelle. Avec la participation d’Eleonore Diane Dupret, au chant
PALACIO, « D’un Océan à l’Autre ». Comme une invitation à la poésie et au rêve, voire au voyage bien au-delà des océans… Avec PALACIO on jazze, d’un jazz européen qui d’ordinaire prend sa source dans la musique classique, quoiqu’ici pas nécessairement, car ce sont trois artistes visionnaires qui vous mettent des images plein la tête. Au saxophone soprano on retrouve au sein de PALACIO Jean-Jacques Ruhlmann, avec un sens profond de la poésie et de la dramaturgie qui se posent avec la plus grande des délicatesses sur les propositions des deux autres artistes, prenant l’auditeur par la main pour l’emmener d’un Océan… à l’Autre. Olivier Cahours est un homme de « cultures », qui va puiser dans chacune de ses participations, dans tous les styles qu’il a pu aborder et absorber, pour en sortir le meilleur, qui servira l’œuvre au plus près. Au violoncelle, Alain Grange, est comme un capitaine de navire qui fend la tempête avec style, avec grâce. Il ajoute une forme de relecture aux deux autres musiciens, ou bien il intervient comme une sorte de virgule flottante, apportant ici ou là sa forme de magie.
On attribue sans hésiter une seconde le label « indispensable » à cet album qui le mérite pleinement, mais aussi pour un groupe à l’identité unique, qui propose certainement une des plus belles œuvres que nous ayons pu entendre ces dernières années. Paris-Move et de Bayou Blue Radio, 2019