29 juin 2024, 20H30 Quintette ! concert

Quatuor à cordes et clarinette

Extraits des quintette avec clarinette de Brahms, Mozart et Takemitsu 

Violons: Barbara Diôme et Judith Grobla 

Alto : Alexandra Vilain 

Violoncelle: Aude Castagna

Clarinette : Lionel Wartelle 

Extraits des quintette avec clarinette de Brahms,Mozart et Takemitsu 

Sérenade pour cordes de Mozart

Barbara DIÔME : Baignée dans la musique depuis sa plus tendre enfance, Barbara, originaire de Normandie, débute le violon au Conservatoire du Havre. Très vite elle intègre le Conservatoire de Région de Rouen où elle obtient brillamment ses diplômes de violon et de formation musicale. C’est déjà une violoniste passionnée tant par les rencontres avec les autres musiciens que par les échanges dans tous les domaines.
Après son Diplôme d’État de professeur obtenu en 2004, Barbara se perfectionne au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève dans la classe de J.P. Wallez où elle obtient son master mention très bien. Cette formation très riche lui permet de travailler le quatuor et l’orchestre auprès de G. Takacs.
Depuis 1998, elle enseigne au sein de plusieurs conservatoires et actuellement au CRC de Sèvres depuis 2010. Dans le même temps, elle se produit en sonate et en musique de chambre notamment avec J.F. Heisser. Elle participe également à plusieurs enregistrements: avec l’ Orchestre des Siècles, dans « cinéma » avec L. Korcia, ainsi que pour des documentaires, entre autre sur la maison Chanel.
Actuellement, Barbara joue au sein de différents orchestres : Les Siècles, Pasdeloup, Lamoureux…sous la direction de chefs tels que G. Takacs, F.X. Roth, P. Boulez ou encore E. Krivine

Judith GROBLA, artiste plurielle, lauréate du prix Paris Jeunes Talents (2002), choisit le violon à l’âge de six ans, attirée par la fluidité de sa sonorité. Après une formation classique (Conservatoire de Boulogne, Médaille d’or du CNR de Versailles, 2000), elle goûte aux joies de l’orchestre (Colonne, Poitou-Charentes, Tours, Nice).

Passionnée par le tango, elle se produit régulièrement dans divers ensembles: La Tinta, Tangolazo, Les fleurs noires, Duo Patanegra, et participe à plusieurs reprises au festival «Paris Banlieues Tango ». Elle enregistre actuellement un disque avec le Quatuor Peregrination.

En 2003, Judith rencontre le compositeur Alain Savouret, sur lequel elle écrit son mémoire de maîtrise en musicologie (Sorbonne, 2005). Ce dernier lui fait prendre le tournant de la création sonore. Se découvrant une âme d’improvisatrice, elle étudie le jazz (Swing Romane Académie), pratique et enseigne l’improvisation libre. Elle crée également pour la danse, avec la compagnie «Les Détours» (inauguration du LAAC de Dunkerque), ou pour le théâtre (Compagnie du «Théâtre à Bretelles», à La Vieille Grille, à Paris) pour lesquels elle compose, improvise ou réalise des arrangements.

Par son toucher délicat, intense et authentique, Judith aime explorer les couleurs sonores, mais se sert aussi d’autres outils, comme la plume ou le pinceau, pour s’exprimer. En 2017, elle expose ses dessins à l’encre (Tables du Père Lachaise), et réalise les illustrations du livre d’Emmanuel Van Cappel, « Elle… émoi », publié chez L’Harmattan. Elle publie ses poésies et ses dessins sous le nom de « Juju Grobla ».

Titulaire du diplôme d’État de violon (2003), Judith exerce actuellement son métier de professeure de violon au conservatoire de l’agglomération du pays de Dreux.

Alexandra Vilain a fait ses débuts musicaux à Angers.Diplômée du CRR de Paris, du CRR d’Aubervillier-la-Courneuve

mais aussi du CRD de Bobigny ( Alto, musique de chambre, formation musicale), Elle s’est perfectionnée au conservatoire supérieur de Rotterdam.

Elle a également obtenue une maîtrise en pédagogie de la musique à l’université de Paris-Sorbonne.

Alexandra a jouée avec divers orchestres (Colonne, Pasdeloup, Lamoureux, divertirento….) Elle a également collaborée  de nombreuses années à la création de spectacles avec une compagnie de danse en  résidence au théâtre de Bougival. Elle  a également fait de l’improvisation dirigée (soudpainting) avec le groupe Anitya et de la chanson française avec « madameS ». 

Titulaire du diplôme d’état et lauréate du concours de professeur, elle enseigne actuellement au CRI de l’Agglo du Pays de Dreux.

Aude CASTAGNA , Violoncelliste, est née et a grandi à Paris. Elle étudia la musique dans plusieurs conservatoires en région parisienne et obtint ses prix de supérieure en violoncelle et musique de chambre. En 1995 après dix ans d’activité musicale à Paris (enseignement en conservatoires et concerts en récital et en orchestre) Aude s’installe à Santa Cruz en Californie, attirée par la beauté naturelle de la région et de sa vie culturelle dynamique. Aude devint assistante d’enseignement et violoncelliste principal à l’Université de Santa Cruz et obtient une maîtrise en interprétation musicale en 1997. Elle enseigna la musique en privé et à l’université de Cabrillo pendant 15 ans.  Aude fonda le Paris String Quartet en 1995 et joue avec ce quatuor à cordes  pour des événements privés et publics. 

Lionel WARTELLE

Lionel WARTELLE est actuellement directeur de CFMI Ile de France aprés avoir été depuis 2006 directeur du Conservatoire de Musique, Danse et Théâtre del’Agglo du Pays de Dreux, classé à rayonnement intercommunal. Il est aussi clarinette solo de
l’International Mahler Orchestra, dirigé par Yoël GAMZOU, entre 2007 et 2017. Cet orchestre se
produit sur les plus prestigieuses des scènes européennes (Philharmonie de Berlin, Cologne,
Hambourg, Leipzig, Londres, Porto, Paris). Lionel WARTELLE est également professeur invité
à la Neue Philharmonie de Munich, orchestre avec lequel il a joué en soliste.
Formé à la direction d’orchestre, Lionel WARTELLE est également passionné de musique de
chambre. Il n’hésite pas à proposer des programmes diversifiés, au chant ou à la clarinette, ou
encore des projets pluridisciplinaires avec la danse et le théâtre. Passionné par la pédagogie et la
transmission de l’art, il prendra en septembre 2023, la direction du Centre de Formation de
Musiciens Intervenants (CFMI) d’Ile de France au sein de l’université de Paris Saclay.

Concert du 31 mai 2009 à la Philharmonie de Berlin, Der Tagesspiegel. Udo Badelt 2 juin 2009
    
« Le tempérament ne manque pas à Lionel Wartelle, musicien expérimenté, qui (…)
brillera avec souveraineté, seul vent parmi les cordes, dans le quintette de Brahms opus 115
pour clarinette et quatuor, avec un parfait équilibre entre force musicale contenue et
libérée. »
Esslinger Zeitung 
« Grâce à une grande écoute, une excellente réactivité et une technicité maîtrisée,
l’interprétation du concerto pour clarinette en la majeur de Mozart fut une réussite (…)
Lionel Wartelle, qui a également animé une master class pendant la semaine du festival, a
interprété les deux mouvements rapides du début et de la fin avec une technique brillante. Il
a fait défiler les passages, tournures et gammes dans une vitesse rapide tout en gardant une
interprétation extrêmement contrastée et en prêtant aux différents passages une sonorité
multicolore. En complément à cette grande virtuosité, il a su garder une vue formelle de
l’ensemble et former un phrasé large et logique. Mais c’est le mouvement lent avec son
ambiance contemplative qu’il a réussi de la manière la plus impressionnante. »
Süddeutsche Zeitung 
« En ce qui concerne le concerto pour clarinette en la majeur KV 622 de Mozart, Gamzou a
combiné le plaisir sensuel avec une légèreté galante. Le chef a fait venir la première
clarinette de son International Mahler Orchestra, Lionel Wartelle, ce qui garantissait une
communication parfaite. Le clarinettiste français, Wartelle, et le dirigeant israélo-américain
performaient ensemble comme un duo de musique de chambre. Le son chaud et modelé avec
des belles nuances de la clarinette de Wartelle bénéficiait ainsi en permanence d’un soutien
mené avec rigueur. »

23 mars 2024, le printemps des poètes

https://www.printempsdespoetes.com/Le-Printemps-des-Poetes

Le Printemps des Poètes

Le 5 Côté Jardin – Théâtre

(avec la collaboration du Lycée Saint-Pierre et Saint-Paul de Dreux

et le Cercle de Lecture de la Commune de Saint-Ange et Torçay)

présente

UN HAÏKU POUR TOI

Marché couvert de Dreux, Place de la Bondé – 28 100 Dreux

le samedi 23 mars 2024, de 10h00 à 12h00

Pour les 25 ans du Printemps des Poètes, quel emblème arrimer à la septième lettre de l’alphabet, dans l’écho de L’Ardeur, de La Beauté, du Courage, du Désir, de L’Éphémère ou des Frontières ?

Quel vocable de fière lignée, qui soit tout aussi déroutant, inspirant que vaste, à la fois doté d’un sens ascendant capable d’éveiller les voix hautes et valeureuses, mais lesté cependant d’injonctions brusquées, franches et quelques fois fatales ? Ce sera donc La Grâce, avec son accent circonflexe qui hausse en un instant le ton. Autrement dit La Grâce dans tous ses états, du plus sublime à celui, brutal et définitif, qui foudroie sur le coup. De grâce implorent à jamais les amants des tragédies, alors que Joachim du Bellay décèle chez Marguerite de France cette grâce et douceur, et ce je ne sais quoi… Ce «  je ne sais quoi  » qui ne cessera, siècle après siècle, de changer de registre, d’appeler à la transcendance ou à la dissonance, jusqu’à Michel Houellebecq, maître du contre-pied : Dans l’abrutissement qui me tient lieu de grâce. Car La Grâce n’est pas que divine ou bénie, pas que gracieuse, évanescente ou mièvre, pas que céleste et inexprimable. Il y a bien sûr la bonne ou la mauvaise grâce rimbaldienne, la grâce consolante de Verlaine, la grâce charnelle d’Éros, la grâce d’union mystique, la grâce du cœur et de l’esprit de Max Jacob mort à Drancy, qu’a célébré Éluard. Il y a ce chant de grâce pour l’attente, et pour l’aube plus noire au cœur des althæas, qui chez Saint-John Perse, et ces fleurs de guimauve claires, amplifie à dessein le mystère. Mais il y a surtout cet état de grâce de la parole, et du corps tout entier, que connaissent les poètes autant que les athlètes ou les aventuriers. Il est temps d’affûter nos âmes pour que la créativité, l’allégresse et la splendeur, comme on le disait des Trois Grâces de la mythologie, transcendent nos imaginaires et nos vies, quelles que soient les heures ténébreuses ou solaires. Sophie Nauleau

6 décembre 2023, Les Pouvoirs de la parole, Conférence-débat

Les Pouvoirs de la parole

Résumé

« Dieu dit que la lumière soit! Et la lumière fut », G. 1.3

« Les mots ont le pouvoir de guérir ou de détruire, quand ils sont justes et généreux ils peuvent changer le monde ». Siddharta.

Du pouvoir créateur du verbe à la force de l’acte de la parole en politique comme dans toute quête de justice, les mots sont la racine invisible des choses, des êtres, des actes et des constitutions. S’ils nous permettent de décrire le monde et de le maitriser, ils peuvent aussi révéler la dimension de soi et se teinter d’un pouvoir psychologique, esthétique et cathartique.

La Capsule sur les pouvoirs de la parole fera écho aux deux pièces de théâtre :

37h, par la COMPAGNIE IN LUMEA, et Bleuenn & Rozæ / Patchwork par la COMPAGNIE SERRES CHAUDES

L’une voit le processus de guérison qui s’opère par l’acte de transformer les maux en mots, il envisage le langage dans sa dimension cathartique et dans sa quête de justice.- Comment la parole peut-elle guérir ?-

L’autre parle du pouvoir de la parole, par le rapprochement inattendu des mots « textes » et « textile », comme si les mots étaient une seconde peau qui exprimait notre position dans le monde social. La qualification, la manière dont on nous qualifie, constituerait le textile de notre existence sociale, et par conséquent le textile de notre existence psychologique et familiale qu’il détermine.

Les deux pièces, en partant d’un point de vue particulier, d’une vie, s’ouvrent  à la dimension collective autrement dit à la politique.

Or tout cela est joué au théâtre. Comme si le pouvoir des mots ne trouvait sa véritable force qu’au théâtre ou du moins comme si l’origine de ce pouvoir de la parole ne pouvait que s’expérimenter, s’appréhender, n’être donné à voir qu’au théâtre.

C’est au théâtre que tous les mots sont écoutés, déshabillés de leur inégalité sociale, pour être vus, chacun des personnages ayant le même accès à la parole, à la même qualité d’écoute qu’il soit roi, femme ou mendiant, qu’il crie ou qu’il murmure.

C’est pourquoi nous avons choisi de nous intéresser d’abord au pouvoir poétique de la parole au théâtre. Par « poétique », il faut entendre le sens original du grec « poien », façonner, transformer. Mais quelle est la portée de ce pouvoir poétique sur nous même, sur la justice et sur la manière de vivre ensemble qu’est la politique ?

Comment la parole au théâtre parvient-elle à être poétique, c’est-à-dire à nous transformer et à transformer le monde.

Nous développerons notre propos en trois temps : 

1.La parole poétique, « changer la vie » dans laquelle nous voyons que la parole au théâtre amplifie, transforme et nous transforme, nous guérit -dimension cathartique- en portant la question individuelle dans la sphère collective où elle pose la question de la justice.

2. Ce qui nous conduit à une deuxième dimension de la parole, celle qui en quête de justice, « obtenir justice, édifier les lois ».

3 Enfin nous aborderons la dimension de la parole publique- donc politique !- dans laquelle nous verrons avec P. Bourdieu « ce que parler veut dire », sa dimension sociologique et économique, et avec J. Austin, si dire, c’est agir, ce qui constitue la dimension performative du langage, lorsque le langage « produit des actes » .

7 novembre 2023, Alexandre Dumas et Monte-Cristo, Conférence

Conférence de Bernard PIGOT, enseignant universitaire, maitre de conférence en histoire du théâtre occidental, metteur en scène et directeur du théâtre rural le « 5 coté jardin »

Hors les Murs, à l’Atelier à Spectacle, rue de Torçay, à 28 Vernouillet, à 19h00

Si l’histoire vraie (1807) du nîmois François Picaud est à l’origine du roman d’Alexandre Dumas, il n’en demeure pas moins que, dans ce texte, on peut identifier facilement des sources directes liées très objectivement à la biographie d’Alexandre Dumas, comme son emprisonnement injuste pour dettes, terreau assez évident pour pointer la thématique de l’erreur judiciaire et de la vengeance. Témoin également, son goût immodéré du voyage (Afrique, Europe) qui a exacerbé une vie déjà fort tumultueuse, ponctuées d’aventures aussi diverses que dangereuses, et de relations amoureuses passionnées et fiévreuses, – une trame de fond que l’on retrouve sans cesse dans le roman. A noter également, sa participation active à la révolution de 1830, une dimension politique et sociale qui transpire là encore dans son écrit avec un jugement d’une implacable lucidité sur une société bourgeoise qui s’hystérise dans les fausses valeurs et la corruption.

Les thèmes précités seront bien sûr abordés, mais j’aurais à cœur de développer ce que l’on peut considérer comme source biographique indirecte pour l’écriture de ce roman, une véritable empreinte charnelle : petit-fils d’un noble français et d’une grand-mère africaine, Alexandre Dumas a lutté une grande partie de sa vie contre la discrimination, les préjugés raciaux et sociaux dont pouvait se repaître la société de l’époque. Le thème de l’exclu, du paria, me semble donc être quelque chose à questionner à la lecture de ce roman et sans doute en tirer leçon pour notre présent.

20 septembre 2023, Goûter Philo, « L’échec »

Hors les murs, en partenariat avec L’Atelier à Spectacle, le Séchoir

Par Éléonore DUPRET, ancienne élève de l’ENS Ulm, professeur de philosophie en lycée, chargée de cours à l’université, spécialiste de l’interprétation métaphysique de l’harmonie musicale et conférencière
En résonance avec la démarche du spectacle Try again, par la Cie Les Beaux Fiasco

Samuel Beckett : « Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux ! »

L’échec ne sera pas d’abord envisagé dans sa dimension culpabilisante ou problématique mais dans son geste esthétique, dans son mouvement, presque dans sa caractéristique vitale qui montre que nous sommes en vie et en mouvement. Dans une décomposition du mouvement, par exemple, de la marche, l’échec, la chute, le déséquilibre fait partie intégrante du mouvement.

C’est pourquoi nous avons choisi comme point de départ, non pas l’échec mais l’émotion de l’échec. En faisant appel à tous nos sens. Nous chercherons avec les enfants à décrire sa couleur, sa saveur, son odeur, sa texture, sa musique (rythme, mode et mélodie). Et vite nous nous apercevons, qu’il a plusieurs saveurs ou couleurs et que celles-ci évoluent et plus intéressant encore, celle-ci se transforment : l’échec, quand il se présente s’accompagne d’une sensation plus exactement d’une émotion, parce que celle -ci se transforme (à la différence du sentiment qui est l’expression affective d’une émotion durable).

Mais pourquoi cette émotion se transforme et évolue ?  A cause de l’idée qui l’accompagne. Ce qui fera l’objet de notre deuxième partie: tentative de définition de l’échec (le mot vient-il de : é-choir chuter, échouer ou fauter) et mise à l’épreuve des catégories échec /succès chères à notre époque.  Cela nous ouvrira alors un horizon constitué de tout un dégradé chromatique des interprétations possibles de l’échec.

INFOS PRATIQUES 

Mercredi 20 septembre 2023, 15h, Le Séchoir
Entrée libre et gratuite
Le goûter-philo sera précédé à 14h d’une sortie de résidence de la Cie Les Beaux Fiascos

23 Avril 2023 – Festival Champs Libres

FESTIVAL CHAMPS LIBRES – SPECTACULAIRE PAR NATURE

Au 5 Côté Jardin !

Découvrez Rosie Volt et son troupeau de chèvres dans une déambulation clownesque rurale ! Avec ses cris d’alpages, ses tintements de cloches, ses bêlements de chèvres et ses pépiements d’oiseaux, Rosie Volt est un bulldozer d’optimisme qui traverse la ville en semant le bonheur et la nature partout. Elle est un ouragan d’énergie et de générosité, qui joue à tout bout de champ, chante à gorge déployée, devient chèvre et appelle son bétail. En sa compagnie, on se retrouve transporté tout là-haut, au cœur des alpages ! Venez en tenue d’alpage pour profiter de cette expérience immersive au plus près de la nature

https://www.latelier-a-spectacle.com/festival-champs-libre/

Festival Champs Libres au 5 coté jardin – Rosi VOLT – Juin 23

Mai à septembre 2023, Gosti, sculpteur, Exposition.

L’exposition GOSTI a eu lieu de Mai à septembre 2023

Lorsque l’on connait le parcours de Gosti, on entrevoit le personnage, car c’est bien d’un personnage dont il s’agit.

Un parcours assez chaotique entre études techniques et tentations artistiques encouragées par ses professeurs qui ne le reconnaissent pas dans l’électro-mécanique et favorisent son entrée à l’école Olivier de Serre où il reste 5 années.

Ses goûts vont à la sculpture : à 26 ans, il achète ses premiers blocs de marbre et confirme une vocation depuis longtemps pressentie, enrichie par son père (ouvrier chaudronnier) qui lui enseigne le travail du métal qu’il intègre peu à peu dans ses créations.

Ses débuts professionnels sont une alternance entre succès et calme, entre euphorie et doutes, entre opulence et vaches maigres, mais aussi entre amour et désamour. L’apparente force du corps laisse paraître un farouche besoin d’être à deux qui le détruit chaque fois que l’équation n’est pas satisfaite.

Pendant une longue période, la vie de Gosti s’apparente à un chantier de reconstruction, à l’image de ses sculptures du début : assemblages d’éclats de pierres auquel il tente de donner vie, homogénéité, cohérence et surtout sentiments.

Son domaine de prédilection se sont les visages, ce qui l’inspire : l’émotion d’une expression, la tendresse d’un regard. Les corps sont certes présents mais comme supports, ils restent bruts, rustiques, sans réelle légèreté, ne gardant avec le visage que la cohérence de la pierre. Parfois même, ils se transforment en métal ou en bronze comme pour mieux mettre le visage en exergue.

Le génie  » paradoxal  » de Gosti est de faire cohabiter des éléments aussi opposés que le granit et le métal avec la délicatesse et la fragilité des expressions.

Gosti c’est l’homme qui parle au cœur des pierres

Il faut le voir lire un bloc de granit sur son plateau tournant, y reconnaitre la potentialité d’une forme, l’esquisse d’un profil, la douceur d’une courbe, la brutalité d’un éclat. Sous son regard, le bloc se transforme, semble perdre de sa dureté et se prépare à s’adonner au burin.

Mais, ne nous y trompons pas, même si l’homme se sent souvent seul au milieu de ses « compagnons du silence » comme il se plaît à les nommer, c’est la panoplie complète des sentiments humains que cet artiste nous donne à voir.

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